DIRECTION HANOI

LE PAYS DU CHAPEAU POINTU

jonque

     Entrée dans le pays le 10 février 2008 par le poste frontière de Nam Méo au Laos (nord ouest) ouvrant sur Nam Xoi au Vietnam (nord est). Passage de la frontière assez simple. Au Vietnam une fois les formalités faites, les douaniers viennent vérifier nos bagages mais ignorent totalement Barkhan sauf pour faire des photos. Comme notre point de sortie est différent de notre point d’entrée il faut bien le préciser et faire attention qu’ils le prennent bien en compte dans les papiers qu’ils remplissent.

     La première impression n’est pas terrible car nous entrons dans un village où sont mélangées des maisons en dure et des maisons sur pilotis, où il y a des poubelles qui traînent de partout.

Le Nord du pays travail des champs

     Zone plutôt montagneuse et rustique. Ici le pays ressemble à l’image que l’on se fait du Vietnam :

          – vallées assez larges faites de rizières,

          – montagnes en pain de sucre couvertes d’une végétation dense et percées de grottes,

          – buffles,

          – chapeaux coniques et casques coloniaux,

          – vélos et scoot.

Les rizières 

      tout y pousse riz bien sur, maïs, oignons, salades, choux…

 système d'arrosage    Le travail se fait à la main avec l’aide des buffles pour les labours et l’entretien des limites entre les parcelles. Après les labours on voit tout le monde s’affairer. Le riz est d’abord semé à la volée puis quand il fait quelques centimètres il est mis sous châssis pour le protéger du froid et des oiseaux. Dès qu’il a une hauteur de 20 cm il est repiqué dans les rizières par les femmes. Elles ne se servent d’aucuns outils pour aligner les brins et pourtant c’est parfait.

     Quand le riz est à maturité il est coupé à la main et suivant les régions la séparation du grain et de la paille se fait à la main ou avec une batteuse. L’avantage de battre à la main c’est que la paille reste entière et peut ainsi servir à faire les toits. En ce qui concerne l’arrosage nous n’avons pas vu de pompe. Les gens prennent avec des seaux l’eau dans les canaux d’irrigation et les versent dans les rizières.

     Cette partie est peu touristique et les gens vivent donc leur vie sans faire cas de notre présence mais dès que l’on va à leur rencontre ils sont très accueillants.

     Nous avons dormi après avoir demandé l’autorisation à une mémé qui en a informé le village avant de nous dire oui. Au réveil la petite mamie nous a apporté de l’eau chaude et une bassine pour faire un brin de toilette.

  marchand de viande   Avant de partir nous avons fait un tour au marché. Il s’agit que de femmes avec leurs chapeaux coniques qui vendent légumes, fruits, bazar, viande et poissons vivant dans des bassines avec barboteurs. Nous achetons un morceau de viande pour faire griller à midi sur le bord du golf du Tonkin.

     Dès que l’on s’arrête un attroupement se forme autours de nous. On rit bien car elles nous posent des questions et nous essayons de répondre en fonction de ce que l’on a compris et de ce que l’on peut dire. En fait on passe un bon moment. Au milieu de toutes ces femmes il y a pas mal de mémés avec un joli sourire… elles chiquent du bétel (je ne sais pas si c’est le bon orthographe). Il s’agit d’un ensemble qu’elles fabriquent en pliant dans une feuille un morceau de fruit, un morceau de racine et un peu de sève (tout vient du même arbre) et elles chiquent. J’ai goûté c’est vraiment pas terrible, dure, âpre Beurk !!!

Le village de Ban Lac

     Village au sud ouest de Hanoï vers la ville de Mai Cho. Nous y étions passé quand on se dirigeait vers la capitale mais avions trouvé ce lieu un peu touristique en nous n’avons donc fait que passer.nuit à Ban Lac

     Jean-Marc le papa de Thierry et sa femme Dany sont venus nous rejoindre et voulait découvrir le nord. Nous avons pris la route et sur les conseils de leur guide nous sommes allés à Ban Lac sans se douter que c’était ce village. C’est un ensemble de maisons sur pilotis où sont réunis plusieurs ethnies du nord. Ils vendent des bijoux, des tissus, des objets en bois, des pipes à eau en bambou et des arbalètes (ce qui a beaucoup intéressé les hommes). Nous avons dormi chez l’habitant comme eux par terre sur un petit matelas sous une moustiquaire. La dame nous a fait un super repas (riz, poulet, poisson, légumes et du thé…). Les gens y sont très gentils et pas insistants.

Fabrique de briques

     Au détour d’un chemin près de Ban Lac nous avons vu une fabrique de briques. Le procédé de fabrication est vraiment artisanal.

     Ils mouillent un peu mais pas trop leur terre qui est plutôt maneuse puis la font passer dans une vis sans fin comme une machine à hacher la viande avec une sortie carré pour former un serpent. Ce serpentin de terre glisse sur une planche et un autre homme coupe au gabarit avec une sorte de fil à beurre. Ensuite les briques sont empilées et mises à sécher à l’air. La cuisson se fait dans des fours dont le feux proprement dit est à l’extérieur.

briqueterie

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