LION DE MER

  La réserve de Paracas fut créée en 1975, sa superficie est de 335 000 hectares. Elle est située au sud de Lima, entre « la peninsula de Paracas » et « la punta de Morro Quemado ». Cette réserve correspond à 65% de territoire maritime ainsi que 35% de désert.

     Voici une petite histoire qui s’est passée dans la réserve à la « Playa La Mina ».

     Des lions de mer étaient morts sur la plage, certainement dû à la polution que nous avons pû contater le lendemain, au reveille nous avons aperçu une écume blanche que les courants rammenent sur la cote.dents lion de mer

      Armées du marteau, Clém et moi décidons d’aller leur arracher leurs crocs en souvenir.

     Ce fut une défaite, nous sommes revenues sans rien car en voulant casser la machoire, le crocs est tombé en deux morçeaux.

     Nous avons appellé papa à la rescousse, porté de pleines volontés il s’est armé d’une pince et du marteau.

     Il arracha le dernier croc du lion de mer auquel je m’étais attaquée précédemment. Nous décidons de nous attaquer à un autre, pour en avoir un chacun.

 

     Le problème c’est que celui là est mort il n’y a pas très longtemps, il était bien gonflé, les vers viennaient de s’installer, les oiseaux et les lézards avait déjà mangé les yeux ;) .

     Pendant que je lui tenais la gueule ouverte papa était accroupi à deux centimètres avec une super odeur de décomposition. Il lui arracha les crocs.

     Je ramasse les dents pour les rincer dans la mer avant de leurs faire un bain de javel.

     Clém et moi étions devant puis c’est là que la rigolade commença, nous entendimes des raclement de gorge puis nous nous retournons et voyons papa qui est à deux doigts de vomir (peut être même un doigt), je ne l’avais jamais vu comme ça auparavant. Bien sûr Clém et moi n’avons pas pu résister à la rigolade.

     Papa nous dit  » Ahah, c’est trop marrant ». Pendant que nous nous étions arretées pour laver les dents il est retourné directement à Margot.

      Il est allé se plaindre à maman « elles vont me faire vomir ».

      Arrivées à notre tour j’ai demandé à papa  » Comment se fait-il que tu es eu envie de vomir après les avoir arrachées? »

      il me répondit « ce n’est pas toi qui étais accroupi devant sa gueule avec les asticôts et l’odeur de la décomposition ».

      Pour se moquer un peu je dis  » Ah oui, en faite c’est le changement d’air trop rapide » puis maman en a mis une autre petite couche en disant  » C’est le mal des montagnes, changement d’altitude trop rapide de 0 à 1m75″.

     Nous avons bien rigolé mais maintenant nous pouvons nous gratter pour qu’il nous arrache encore des crocs pour garder en souvenirs.

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