PLEIN SUD

DIRECTION CHINE

animaux à l'abreuvoir

Dimanche 4 nov 07

Aujourd’hui nous arrivons à Saynshand et achetons des chambres à air. Nous avons vu une femme chauffeur de taxi arbre du désert(c’est la première fois). Je n’ai pas l’impression que beaucoup de femmes conduisent. Par contre il y a un poste où l’on voit tout le temps des femmes c’est au service de l’essence. Ici on ne se sert pas tout seul, on vient vous servir ce qui a étonné les filles. Les dames ont un uniforme aux couleurs de la station. Il a l’air chaud et douillet, il vaut mieux pour elle.

     Depuis que nous sommes en Mongolie nous avons toujours eu beau temps. Il y a eu la tempête de neige qui a duré 1j et a laissé 1cm de neige début octobre. Ici les nuits sont fraîches mais elles ne valent pas celles glaciales d’Oulan-Bator. Ce soir il ne gèle même pas. Les vitres ne gèlent plus à l’intérieur et on ne bataille pas à sortir du lit. Il ne nous reste qu’une petite dizaine de jours pour arriver en Chine. On resterait bien encore un peu ici

Lundi 5 nov 07

   Pour aujourd’hui nous voulions aller à Hatanbulag par une piste qui est sur la carte. En fait nous allons faire une jolie boucle autour de Zuunbayan. Notre journée et surtout notre matinée ont été rythmées par le désensablage de Margot. Nous nous sommes coincé 3 fois. Les 2 premières fois nous nous en sommes sortis tout seul mais la 3e il a fallut aller demander de l’aide auprès des cabanes de chantier que nous avons passé près des puits de pétroles. Pour nous sortir de notre sable Thierry est revenu avec un jeune mongol au volant d’un chenillard. Au début ce devait être un camion et nous coûter 10 000T mais le camion c’est coincé dans le sable. C’est donc le chenillard qui est venu pour 20 000 T. Comme après on n’arrivait pas à trouver la bonne piste nous faisons donc route inverse et revenons à Zuunbayan. A l’entrée de la ville un routier s’est arrêté à coté de nous. On en a profité pour lui demander la direction de Ulaanbadrah. Très gentiment il nous conduit jusqu’à l’embranchement de la piste.

Mardi 6 nov 07

Nous roulons tranquillement sur la piste. Par endroit on tombe sur des ornières remplies de sable ce qui freine de façon importante notre attelage. Thierry avait dégonflé les pneus hier ce qui facilite le passage. La cafetière qui s’était mise en grève remarche (c’était une soudure qui avait lâché et Thierry a resserré à la pince). Pour le chauffe-eau il remarche pas besoin de le démonter. A propos du gaz il gèle toujours la nuit pourtant il fait bien moins froid.

Mercredi 7 nov 07

Dans ce grand désert nous avons trouvé des arbres plus ou moins desséchés sur place. Ici tout est à sec et les arbres ont les racines dans des lits de rivière qui doivent bien couler à un moment ou à un autre. A Ulaanbadrah nous avons demandé notre route à des militaires qui nous ont conduit jusqu’au début de la piste. Il y avait autant de femmes que d’hommes. Pour faire le plein d’eau nous nous arrêtons près d’un puit au milieu du désert qui sert aussi d’abreuvoir pour le bétail. Pour remonter l’eau les mongols ont fait un seau avec une chambre à air. C’est bien fait et d’une grande contenance. Nous avons encore crevé.

Jeudi 8 nov 07

     En arrivant à Haltanbulag nous faisons la queue à la station service pourtant c’est un petit village. Nous remontons vers Mandah mais nous avons des soucis d’orientation car Janine est perturbée par le poste militaire du village. Cet au milieu du désertaprès-midi est un jour de lessive car nous nous arrêtons près d’un puit. Nous faisons un feu et on met l’eau à chauffer. Comme on a récupéré de belles planches Thierry me fait une planche à linge. Nous pensions ne voir personne. En fait 2 mongols s’arrêtent et regardent Thierry bosser. A la fin de la lessive la casserole servira à faire un matefaim. Nous le mangeons directement dedans.

     Thierry veut aller se mettre un peu à l’abri du vent qui se lève. Nous levons le camp. Ce ne fut pas une réussite car nous nous sommes coincé dans le sable et il nous a fallut 1h30 pour s’en sortir et l’énergie de tout le monde. Quand nous nous sommes enfin décoincé il faisait grand nuit. Dans la dernière manœuvre qui était une marche arrière la remorque c’est complètement pliée est rentrée dans Margot. Bilan : le timon est un peu voilé et la baguette d’angle de Margot un peu arraché. Margot en est quitte pour un pansement au Barnier (scoth orange) pour éviter les infiltrations. Les filles deviennent les pros du désensablage. La famille devint une vraie équipe, chacun à son poste. Thierry au cric, Amélie au plaques, Gabrielle à la pelle, Clémentine à la distribution du matériel et à la tache, moi je me fais régulièrement engueuler car je ne suis jamais du bon coté pour guider Thierry. Pour pousser c’est l’affaire de tout le monde.

 DESERT

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

NEW LETTER

IL EST

METEO