2007 ENFIN

A NOUS LES GRANDS ESPACES

mongolie

Samedi 15 sept 07

      Passage de la frontière russo-mongole. Ce n’est pas une mince affaire pas par les soucis mais par les papiers et tampons qu’il faut pour sortir de Russie et rentrer en Mongolie.

     Pour sortir de Russie on fait la queue devant la barrière fermée puis on rentre vérification des passeports, direction 2e poste vérification des véhicules et quand il voit les motos ils sont surpris mais pas de problèmes puisque nous avons les assurances. Pour le chien la douanière appelle le véto qui demande les documents et note nos coordonnés, n° de plaque et met un tampon sur le passeport de Barkhan. 3e et dernier poste russe contrôles des passeports et carte d’immigration tout est OK direction la frontière mongole.

  3 motos   1er poste contrôle passeport, désinfection des roues de Margot et Takasuivre, papiers d’enregistrement de Margot 1 tampon 100 roubles. 2e bureau enregistrement des passeports et remplissage de la carte d’immigration 1 tampon sur le passeport. Direction 3e bureau pour Margot photocopie de la carte grise vérification de son contenu et ouverture de Takasuivre. Oups des motos et s’est reparti pour les papiers et les tampons. Il se demande pourquoi c’est faire. On leur fait comprendre que c’est juste pour visiter les grandes villes et non pas pour la revente. Sur le papier de Margot il faut rajouter encore 2 ou 3 tampons. Changer nos derniers roubles et on peut enfin partir. Devant la grille il faut descendre et poser le papier de Margot à la cabinote. Thierry attend car il y a déjà 2 papiers dans le tiroir un mongole lui prend son bordereau le mat dans le tiroir et lui dit de partir. Et bien on part…

     En sortant de la grille l’impression n’est pas terrible car il s’agit d’une ville poussiéreuse et juste de passage. Nous prenons de l’essence (980 T/l). 1 euro égal à peu près 1440 T. Nous apercevons 1 ou 2 yourtes. Pour la nuit nous prenons une piste de travers et n’arrivons pas loin d’un village. Nous nous posons à l’écart dans une sorte de pré avec quelques arbres épars.

Dimanche 16 sept 07

          Le temps est gris et pluvieux, nous décidons donc de prendre la route d’Oulan-Bator. Comme il n’y a pas trop de berger et son troupeaupanneaux nous gardons Janine pour le cap. Sur la route par 2 fois nous rencontrons (à l’entrée de village ou petite ville) une sorte de péage. Contre 8OO T on a une vignette (un ticket). La première fois on paie mais pour la deuxième on marchande et cela ne nous coûte que 5OO T mais on n a pas la vignette.

     A midi au moment de manger un troupeau passe juste à coté de nous avec un jeune berger. Les filles qui ont décidé de parler avec les mongols partent à sa rencontre. Quand elles lui parlent avec les 2 ou 3 mots de mongol qu’elles connaissent plus le langage des gestes il est mort de rire, mais il leur répond.

     Un peu plus loin il faut faire le plein d’eau mais pas de fontaine dans le village de maisons. On demande donc et la fontaine est un camion citerne sur la place où chacun vient avec son seau ou ses bidons. Nous sommes l’attraction des enfants encore plus avec le chien. Nous avons aussi fait un tour au marché d’une ville traversée.

     Ce n’est vraiment pas comme chez nous. Les bancs des marchands de céréales sont des containers et pour ce qui est de l’habillement ce sont des étals à l’abri sous des bâches. Pour la viande ce n’est pas compliqué les moutons sont tués sur place et pendent à l’air libre (le service d’hygiène s’arracherait les cheveux). Dans une petite paysage mongole avec temps grismaison il y a tout ce qui est abats (on retrouve la même odeur que lorsque l’on tuait les moutons).

     Sur le marché il y a aussi des femmes qui battent du lait salé fermenté dans des grands bidons bleus. On s’approche et elles nous proposent de goûter. Ce n’est pas mauvais un peu bizarre. Depuis notre entrée en Mongolie et en nous éloignant de la frontière le paysage est vraiment immense et difficile à décrire.

     Dans la grandeur du paysage on voit des point blancs ce sont des yourtes. Des Montagnes pas très hautes entre lesquelles passent des vallées où il n’y a rien à part quelques yourtes, des troupeaux et des cavaliers.

Lundi 17 sept 07

     Ce matin nous repartons en suivant la piste direction Oulan-Bator. Les filles sont contentes surtout Gabrielle carchute de scoot pour Clémentine Thierry leur a sorti les motos. L’espace est tellement immense qu’il n’y a pas de problèmes pour les laisser conduire. A part se faire mal elles ne risquent pas de blesser quelqu’un.

     Nous nous arrêtons près d’une yourte sous prétexte de demander notre route. Nous avons été accueilli d’une façon surprenante. Tout le monde sort de la yourte il est vrai que voir arriver un camping-car au milieu de nulle part peu étonner. Pour la communication ce n’est pas facile mais on s’en sort. Devant le camion un des hommes sort un grand saladier de terre peint en blanc avec des décors bleu accompagné d’un bol dans lequel il nous sert de l’airag (lait de jument fermenté).

    famille mongole devant la yourte Les femmes nous apportent des petits bonbons. Clémentine en prend un et pas de chance il est au café. Elle me fais signe qu’elle ne l’aime pas et discrètement je lui dis pas le choix il faut le manger sinon on risque de les fâcher. Après l’airag et les bonbons elle nous apporte des morceaux d’aaruul (fromage sec un peu salé et un peu fort en goût).

     En arrivant près de la yourte les filles avaient vu qu’il y avait un cheval sellé. Pendant que nous discutons et dégustons un des jeunes attrape le cheval et propose aux filles de monter. Amélie ne se fait pas prier mais elle n’ose pas aller trop loin. Gabrielle et Clémentine ne sont pas très rassurées. Le cheval n’est pas très haut et la selle pas très confortable, il est vrai qu’il ne monte pas assis mais en suspension. Amélie regarde les chevaux et les 2 jeunes garçons quant à eux regardent les motos. Le jeune avait sur la tête un chapeau avec un pointu qui a beaucoup plu à Gabrielle. Nous espérions rester un peu plus longtemps mais nous croyant réellement perdu ils ont pris leur camion et nous ont raccompagné jusqu’à la piste principale. Pour la nuit nous nous arrêtons derrière une colline juste à coté d’un crâne de cheval.

 Amélie à cheval

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