DEMAIN LA CHINE

PEKIN ON ARRIVE

parking

Mardi 13 nov 07

     Ca y est on est devant la frontière. On s’arrête pour casser la croûte car il est midi et comme le passage de la frontière est toujours un peu long il vaut mieux avoir l’estomac plein…Pendant que nous préparons notre petit encas des français arrivant à pied de Chine toque à la porte. Il s’agit de Thierry et Cora. Ils sont partis d’Ibiza depuis le mois de septembre en Land Rover. Sur leur route ils ont rencontré un monsieur, Tony, âgé de 81 ans et qui tourne autour de la terre de puis 7 ans. En apprenant que nous voulions rentrer avec le camion ils nous disent que ce n’est pas possible. Il faut aller à Pékin pour faire des papiers et cela prend un mois. Le souci c’est que notre visa fini demain et que nous l’avons déjà fait prolonger.

     Tous les 3 sont allés à Pékin il y a un mois pour faire leur dossier et traverser la Chine ensemble. Thierry et Cora ont profité de leur passage à Pékin pour aller jusqu’à Hong Kong et le Japon. Tony quand à lui est remonté à Zamyn Uud où il est resté pendant 3 semaines dans son fourgon aménagé, depuis 2-3 j il n’a plus de gaz pour le chauffage et la cuisine ce qui fait qu’il n’est pas très en forme. Amélie fait des pâtes et Tony en est ravi. C’est dommage que l’on ne se soit pas rencontrés plus tôt car cela aurait été un plaisir de faire la route ensemble. Nous passons tout l’après-midi et la soirée ensemble dans Margot. Tout le monde est bien dessus que ce soit l’heure de se coucher car on passe vraiment un très bon moment.

Mercredi 14 nov 07

     On repart chacun de son coté. Thierry et Cora sont dans le train pour Oulan-Bator afin de récupérer leur voiture pour revenir en Chine et nous on part à pied, sac à dos, le chien en laisse pour la frontière. On ne peux passer qu’en voiture. Le douanier nous arrête donc une voiture et demande à la dame de nous conduire plus loin. Nous voilà tous les 8 bourrés dans la voiture. Arrivé à la barrière plus loin il faut trouver un autre chauffeur car la dame s’arrête juste avant la barrière. Le premier 4×4 qui nous ouvre la porte on s’entasse tous dedans (il y a déjà une dame devant à coté du chauffeur).

     Frontière mongole tout le monde descend pour faire les papiers même le chien. Dans la douane on fait la queue et la dame qui était avec nous me fait voir les papiers à remplir. On fait la encore la queue pour tamponner notre sortie. Quand tout est fait on repart en voiture. A la douane chinoise tout ce passe bien. Tout le monde vient voir le chien et nous sourit. Impeccable les papiers sont OK. Au moment de sortir rejoindre notre chauffeur les douaniers nous demandent de les suivre avec le chien. On va avec eux et on leur donne ses papiers. Les soucis commencent. On ne peut pas aller plus loin car le chien doit rester en quarantaine et on ne peut pas faire demi-tour, nous n’avons plus de visas pour la Mongolie.

     Que faire ? A la douane ils ne peuvent pas garder le chien il faudrait donc que l’on remonte à Oulan–Bator pour qu’un de nous prenne l’avion avec le chien et le mette en quarantaine un mois à Pékin mais on n’a pas de visas pour la Mongolie donc on ne peut pas faire marche arrière. Il faut que l’on aille à Pékin faire de nouveaux visas mais on ne peut pas laisser le chien ici. On tourne en rond. Notre chauffeur et la dame nous attendent toujours (à peu près 1h30). Notre taxi nous propose de garder le chien pendant que l’on va faire nos papiers. On n’a pas le choix et on lui laisse donc le chien.

  bus couchette   Clémentine va donc avec le douanier attacher le chien dans un bureau le temps qu’il nous conduise à l’entrée de la Chine. Les pleurs ont commencé. Le monsieur a bien compris que le chien était important pour notre famille et j’espère que tous les deux s’entendront bien.

     Pour se rendre à Pékin nous prenons un bus couchette, à la place des sièges il y a des lits (3 rangées et 3 rangées superposées). Le trajet dure à peu près 12 h. Quand on s’arrête tout le monde en profite pour faire pipi. Pour les hommes pas de problèmes et pour les femmes s’est plus ou moins en rang d’oignons car les arrêts se font sur le bord de la route et pas dans une station. Dans la nuit il y a un arrêt pour manger et là aussi on fait pipi dehors car pas de WC. Le repas est à 40 Yuans (4 €) pour un bol de soupe à la viande et une barquette de riz. Pour faire la conversion il faut diviser les yuans par 10 et obtenir des euros. Les pleurs se sont calmés et tout le monde dort un peu.

pekin

 

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