CRAZY MONGOLE

SURPRENANTE RENCONTRE

Gerbille

Samedi 29 sept 07

Nous poursuivons notre route dans la vallée. Thierry décide de prendre le vélo puisque c’est presque tout plat et de faire courir le chien. Comme dans tous les endroits où nous sommes passés il y a par ci par là des yourtes et de grands troupeaux mixtes. Arrivé au bout de la vallée nous demandons notre route à des gens qui travaillent sur le bord de la piste. Pas de problèmes nous sommes sur le bon chemin.

 tourbière    A peine avions nous fait 1km que voilà Margot posé dans une tourbière. Il va bien falloir s’en sortir. Nous entendons arriver en sens inverse une voiture qui sort elle aussi de la qui Pas besoin de leur demander un coup de main ils s’arrêtent d’eux même. Et c’est parti marche avant, marche arrière. Le jeune tire même Takasuivre pour la sortir en premier ensuite c’est le tour de Margot. Heureusement qu’ils étaient là car on n’aurait eu que le recours d’aller chercher sur le chantier le tractopelle.

     Les mongols sont vraiment gentils. Ils nous disent de les suivre puisqu’ il semble que nous allions dans la même direction. Nous prenons une piste qui contourne la montagne la nuit commence à tomber. La piste semble moins fréquentée et c’est normal car ici aussi on se coince dans une tourbière. Que vont faire nos guides ? Et bien c’est reparti on détèle, on pousse, on tire et au bout de 2 h on est sorti. J’ai même cru qu’à force de tirer le jeune allait y laisser sa voiture. Nous repartons sur nos pas. Ils sont vraiment très gentils mais comment leur dire que l’on veut s’arrêter et dormir, demain on reprendra la piste direction la statue de Gengis Khan. Thierry leur fait des appels et se lance dans les explications. Pas de problèmes ils ont compris. Nous leur donnons simplement de l’essence pour la voiture car à force de nous tirer il est tombé en panne.

Dimanche 30 sept 07

     Nous reprenons la route pour sortir de la vallée. Il y a juste un souci il faut une piste que Margot puisse emprunter car traite des jumentscelle que l’on a trouvé monte un peu trop. A midi nous nous arrêtons pour manger. Alors que nous sommes entrain de faire la vaisselle Amélie voit arriver un cavalier. Thierry commence à discuter. Résultat il nous demande de le suivre jusqu’à chez lui et que la piste est juste à coté.

     Nous le suivons (Thierry et Clémentine en camping-car et nous trois en motos puisque nous les avions sorti pour alléger l’attelage s’il avait fallu monter). En arrivant chez lui il nous offre de l’airag (lait de jument fermenté) très bon. Ensuite il nous emmène voir la traite de ses juments. Il a l’air vraiment fière de son troupeau (50 chevaux au moins). N’y tenant plus il finit par nous demander s’il peut faire un tour de moto. En fait il essaie les 3. Il propose de nous échanger une des motos contre un cheval. Comme on lui dit non le reste de l’après-midi est un jeu de troc. Il est vraiment comme un gamin devant une vitrine de Noël. Il demande famille mongoleà Thierry de l’emmener pour ramener son autre troupeau, des moutons cette fois. A leur retour nous faisons une pause repas (mouton bouilli avec du riz). Il a 22 ans, une femme et une petite fille de 2 ans. Dans la yourte il y a aussi sa mère ou grand-mère et son frère de 17 ans (qu’il aurait bien marié avec Amélie…).

     En fin d’après-midi nous repartons par la piste qui juste au dessous de sa yourte. Nous n’irons pas très très loin car Margot a fait des siennes : Pneu crevé. C’est vrai que l’on n’avait pas joué du cric aujourd’hui. Pendant que nous changeons la roue trois 4×4 s’arrêtent pour nous aider.

Lundi 01 oct. 07

Aujourd’hui aussi nous jouons du cric. A Baganuur nous sommes à plat, il faut donc réparer et nous en profitons pour mettre les pneus neufs offerts par Firststop Firminy. Un mongol s’arrête pour savoir si on a besoin d’un coup de main. Thierry lui demande où il peut trouver un 2e cric hydraulique car le cric Ford c’est pas terrible. Mission accomplie le Mr l’emmène en ville pour faire son achat.

     Nous reprenons la direction de Binder encore une piste. En traversant un des villages nous croisons 2 jeunes filles sur une charrette tirée par un chameau. Dans les petites rues de terre il y a aussi des jeunes qui jouent au billard (dehors). Pour la nuit nous nous perchons. A l’horizon le ciel est rouge il doit y avoir le feu. Quand on voyage comme nous il ne faut pas être fana du ménage car la poussière rentre de partout. On balaie mais dès que l’on roule c’est reparti poussière à volonté.

 

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